Nous sommes en 1975 et deux grands noms du tennis, Billie Jean King et Arthur Ashe, visent la victoire et les titres à Wimbledon mais aussi, chacun à sa manière, veulent changer le monde pour le meilleur. De retour à la fin des années 60, alors que le mouvement de libération des femmes fait la une des journaux, Billie Jean King relève le défi des femmes dans le sport. Ayant dominé le tennis féminin pendant des années, remportant plusieurs championnats de Wimbledon, King est le fer de lance de la campagne pour l'égalité des prix, l'argent et l'égalité de traitement pour les femmes, tandis qu'Ashe concentre son attention sur l'égalité raciale sur le terrain et à l’extérieur.

Les foules se ruent pour voir deux superstars du tennis s'affronter lors de la finale masculine de Wimbledon en 1981. La rivalité entre le sex-symbol Bjorn Borg et le bad boy du tabloïd John McEnroe est la plus féroce que le tennis masculin n'a jamais connu. Au milieu des années 70, Borg, une nouvelle célébrité au Court Central est régulièrement assailli par des hordes des fans qui hurlent. Il domine rapidement le tennis masculin mais il est bientôt défié par un jeune new-yorkais: John McEnroe.

Nous sommes en 1990 et Martina Navratilova - d'origine tchèque mais représentante des États-Unis - a la chance de devenir la joueuse la plus décorée de l'histoire de Wimbledon. Tandis que sa célèbre rivale Chris Evert est chérie de toute l'Amérique et présentée comme la parfaite étoile du tennis pour son apparence dans les stéréotypes de la féminité. Cet épisode raconte leur intense rivalité, mais au cœur de l'histoire se trouve la recherche de reconnaissance de Navratilova, une joueuse slave lesbienne, née dans un pays communiste, qui ambitionne de devenir la plus grande joueuse à avoir jamais honoré le court central.