Fille ou garçon ? À la naissance, la question paraît simple et tranchée. Dans la réalité pourtant, certaines personnes ne s’épanouissent pas dans le genre qui leur a été attribué. Les scientifiques étudient le rôle que nos sociétés empreintes de binarité assignent, elles aussi, à notre cerveau.

L’adolescence est une étape cruciale où la société somme chaque personne de se déterminer. Dans certaines régions du monde, des rites marquent ce passage qui destinent les filles au mariage, les garçons à la réussite sociale. Pourtant, à l’heure des premières relations sexuelles, l’adéquation entre anatomie et identité de genre est loin d’être figée.

Fonder une famille, c’est devoir rediscuter sa relation et la répartition des tâches : qui s’occupe des enfants, qui gagne l’argent ? La famille nucléaire (« un père et une mère ») n’est pourtant pas le seul modèle et serait même, selon certains chercheurs, une erreur. Familles élargies, mono ou homoparentales, d’autres constellations sont possibles.

Le patriarcat a longtemps été considéré comme un héritage du monde animal, légitimant ainsi la violence et l’oppression d’un sexe sur l’autre. Si les anthropologues réfutent cet héritage, la domination masculine reste une réalité au sein des familles comme des entreprises où, malgré l’instauration de quotas, l’égalité peine à s’imposer.

L’âge semble être le meilleur atout d’une vie de couple harmonieuse : les hommes ressentent moins le besoin d’être compétitifs, les femmes ont pris confiance en elles une fois leurs enfants éduqués. Pour autant, les inégalités demeurent : poivre et sel, c’est joli chez un homme mais la ménopause reste au mieux un tabou, au pire un point final à la beauté des femmes.

Cisgenre, pangenre, bigenre, agenre… Le dernier volet de cette série documentaire passe au crible le débat nécessaire sur le genre et interroge les nouvelles pratiques comme l’amour et le sexe numériques, avec un partenaire forcément parfait. Ces relations virtuelles aideront-elles à lutter contre les positions des mâles alpha ou mèneront-elles au contraire à une contre‑attaque ?