Anne Dupraz, procureure à Genève, est placée en garde à vue. Elle a tiré sur un homme mis en cause dans une enquête en cours. Elle reconnait sa culpabilité mais refuse d’expliquer son acte. Elle finit cependant par révéler avoir eu une relation toxique avec sa victime 20 ans plus tôt.

Anne Dupraz accuse Saretti, l'homme sur qui elle a tiré, de la harceler depuis qu’ils se sont revus. On la soupçonne de mentir et d’avoir prémédité son acte afin d’empêcher sa victime de révéler son passé. Si elle ne veut pas être condamnée à 20 ans de prison, elle va devoir raconter la vérité.

Anne Dupraz révèle qu’elle s’est prostituée dans sa jeunesse et que Saretti était son proxénète. Elle avoue également avoir participé à l’enquête sur lui, en tout illégalité. C’est ainsi qu’elle a approché Mila, une jeune prostituée roumaine, qui lui a confié avoir vu l’assassin de Larissa.

Les procureurs hésitent: Anne Dupraz a-t-elle vraiment été la victime de Saretti? Les inspecteurs Hoffman et Shaqiri ont vu Patrick, le frère d’Anne, dans un bar avec lui. S’il est le monstre qu’Anne décrit, pourquoi son frère semble l’apprécier? Interrogé, Patrick donne une autre version des faits.

Touchée par les aveux d’Anne Dupraz, la procureure en charge de l'enquête, Carla Meier, commence à la croire quand l’analyse balistique révèle qu’Anne a tiré deux balles sur Saretti, signe d’une volonté de tuer plutôt que d’une perte de contrôle. Carla Meiler soupçonne alors Anne Dupraz d’avoir agi avec préméditation dans l’intention de se venger.

Bien que les procureurs sentent qu’Anne Dupraz n’a pas tout dit, ils décident de la relâcher pour attendre son procès. Une fois sortie, Anne doit affronter les vraies raisons qui l’ont poussée à tirer sur Saretti. Alors qu’elle pense que tout est fini avec l’inspecteur Hoffman, il l’aide de façon inattendue.