L'aéroport de LaGuardia est entouré de routes et de rivières. Pour repousser les limites de ce site enclavé, les concepteurs ont dû se résoudre à construire en hauteur. Un escalator de 40 m de long sera donc nécessaire pour déplacer les passagers entre les différents étages, mais l'installation semble en équilibre précaire. En sous-sol, les équipes luttent contre des inondations au potentiel dévastateur pendant la construction d'une première mondiale en surface : des ponts piétons jumeaux de 137 m de long permettant le passage des avions.

Les équipes de construction se démènent pour tenir les délais ; il faut construire les nouvelles portes d'embarquement avant de détruire les anciennes au risque de nuire à l'activité de l'aéroport. L'équipe creuse les fondations d'un hall à 60 m de profondeur dans un terrain réhabilité, mais un problème pourrait bien retarder la construction. Les ferronniers de New York ont du mal à assembler leur plus grosse charpente qui formera la grande entrée du terminal. Pendant ce temps, une volée de sauvagines menace de provoquer un crash.

L'aéroport de LaGuardia doit devenir une plateforme hautement efficace pour le transit des appareils et des passagers, mais la tempête de neige la plus féroce de ces cinq dernières années suspend les vols et la construction. L'équipe redouble d'efforts pour terminer le Terminal B et les ponts jumeaux avant la grande inauguration. Pendant ce temps, une équipe procède à l'installation de systèmes de contrôle et de transport des bagages à la pointe de la technologie, élément essentiel du succès de l'aéroport.