Lindigo se rend au Japon pour honorer l’invitation du Sukiyaki Meets The World, nous découvrirons les coulisses de leur travail et les surprises que leur offre ce voyage. Au programme : visite d’une maison artisanale, jam session avec des musiciens locaux, workshops maloya avec le public japonais, rencontre avec le groupe féminin Gocoo soit autant d’occasions de tisser et d’explorer des liens forts avec une culture a priori radicalement opposée. Des rizières aux ruelles de Tokyo la bouillonnante, nous percevrons de questionnements plus profonds et pourtant bien vivaces, notamment du côté de la relation aux ancêtres...

Le groupe Lindigo se rend avec beaucoup d’humilité, sur l’Île de Mozambique où transitaient autrefois les esclaves déportés. Émouvante et hautement spirituelle, cette expérience unique leur permettra de se connecter à ses ancêtres qui eux aussi passèrent par là et ainsi, d’une île à l’autre, d’un créole à l’autre, de faire corps avec les racines du maloya. En marge du Festival Azgo, de ses concerts magiques et d’une collaboration avec une jeune artiste de Maputo, nous serons émus par la prégnance de la mer, du temps et des détours de l’Histoire.

Les Routes de Lindigo emment Olivier Araste et le groupe en Afrique du Sud, un pays qu’ils connaissent bien pour y être déjà allé quatre fois. En 2010, Lindigo a notamment tissé des liens solides avec la compagnie de danse Via Katlehong Dance Theater pour la création “Umqombothi Kabar”. Répondant à l’invitation du festival Bassline Live à Johannesburg, Lindigo retrouve ses ami.e.s artistes dans le township de Katlehong pour questionner la force des liens entre l’Afrique du Sud et la Réunion, du point de vue des luttes, de la construction du vivre ensemble, des imprégnations culturelles et la construction d’un réseau d’entreprises culturelles matérialisé par la récente déclinaison du Sakifo, festival international et fierté de La Réunion, en Zakifo festival dont Lindigo sera une des têtes d’affiche de la 5e édition à Durban.

Lindigo s’envole ensuite pour l’Angleterre et à l’invitation des prestigieux Womad Festival et Tropical Pressure Festival. Pour autant, le groupe ne compromet en rien son authenticité : des Festivals « hippies » au Palais de la Reine, des clubs de Brixton aux échoppes jamaïcaines, Olivier Araste engage une profonde réflexion sur la réalité du cosmopolitisme.