28 janvier 1945 : la guerre, propagée par Goebbels, frappe la Patrie et atteint son paroxysme sur le sol allemand. C'est le début de cent jours d'horreur et de mort, qui font plus de victimes que jamais. Les soldats de Staline avancent à l'est et la Wehrmacht n'a aucune chance contre une force aussi supérieure. Dans une émission de radio, Adolf Hitler s'adresse à son peuple, appelant à un "combat du destin". Des flottes de bombardiers alliés frappent la capitale Berlin et détruisent Dresde, qui est surpeuplée de réfugiés. Les Alliés marchent de l'ouest vers le Rhin.

6 mars 1945 : Cologne est la première grande ville à tomber aux mains des Alliés. Peu après, les troupes américaines occupent le seul pont sur le Rhin qui subsiste, à Remagen. Staline ordonne que la planification de son offensive sur Berlin commence immédiatement pour éviter que la ville ne tombe entre les mains des alliés. Hitler ne quitte plus sa chancellerie du Reich, fait assassiner des centaines d'opposants au régime et ordonne la destruction des sites industriels et des infrastructures dans les zones de combats. Seuls quelques nazis fanatiques s'y plient. Les Britanniques et les Américains réussissent à traverser le Rhin. C'est le tournant sur le front occidental. L'Armée rouge conquiert les "forteresses" de Poznan et de Königsberg. Leur prochain objectif : Berlin.

16 avril 1945 : l'Armée rouge commence son offensive à Berlin. Les généraux sont prêts à subir de lourdes pertes. Sur le front occidental, les premiers camps de concentration ont été libérés par les forces britanniques et américaines. Des centaines de milliers de soldats de la Wehrmacht se rendent. Churchill ne veut pas laisser Berlin à Staline, mais Eisenhower a d'autres préoccupations. Hitler se rend enfin compte que la guerre est une cause perdue. Seuls Goebbels et sa famille restent dans le bunker du Führer. Hitler et sa femme Eva Braun se suicident le 30 avril. La famille Goebbels ne survit pas non plus à la chute. Le 8 mai, la Seconde Guerre mondiale prend fin en Europe.