Au départ du joli village de Saint-Jean-Pied-de-Port, au Pays basque, cinq pèlerins s’apprêtent à entamer le mythique pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, en suivant l’un de ses plus célèbres itinéraires, le "Camino francés". Après une raide montée sur le col d'Ibañeta, le groupe passe une première nuit dans un monastère augustinien. Réveillés par les chants des moines, les marcheurs repartent tôt le matin, en direction d’Estella. Ils se font peu à peu à leur quotidien de randonneurs, éreintant mais aussi apaisant.

Deuxième étape : au départ d’Estella, ils se dirigent vers la région espagnole viticole de La Rioja. En chemin, ils font halte devant la fontaine de Bodegas Irache, qui dispense gratuitement eau et vin aux passants. En chemin, ils font halte devant la fontaine de Bodegas Irache, qui dispense gratuitement eau et vin aux passants. Au fur et à mesure, chaque marcheur trouve son propre rythme, ce qui provoque quelques désaccords, exacerbés par la promiscuité. Dans la province de Burgos, le groupe passe par le saisissant site de fouilles archéologiques de la sierra d'Atapuerca. Après deux semaines de marche, maux et douleurs s’intensifient, tout particulièrement pour l'un des marcheurs, atteint d'un cancer.

Troisième étape : après 250 kilomètres de marche, les cinq pèlerins arrivent à Burgos, où ils visitent l’extraordinaire cathédrale gothique. Le soir, ils savourent le confort de leur auberge à Castrojeriz. Après trois semaines, tous les cinq ont réussi à trouver un rythme commun, tandis que les conversations se révèlent plus profondes et les conflits plus rares. Leur route les conduit ensuite à travers les étendues infinies du plateau de Meseta jusqu’au site archéologique de Lancia. L'un des pèlerins, épuisé par son cancer, doit déclarer forfait et reprendre son traitement.

Quatrième étape : sur le chemin de Sarria, les randonneurs font la connaissance des chasseurs de truffes Antonio et Saturno... À l'auberge de Villar de Mazarife, le propriétaire leur concocte une "queimada", boisson galicienne destinée à éloigner les mauvais esprits. À la "Cruz de Ferro", ils découvrent une autre tradition, qui veut que l'on dépose aux pieds du calvaire des pierres symbolisant un poids émotionnel dont on veut s'alléger. À Ponferrada, un ami du pèlerin malade qui a déclaré forfait rejoint le groupe, afin de finir le chemin pour lui. Après plusieurs centaines de kilomètres, les cinq marcheurs, fiers du chemin parcouru, ont retrouvé une nouvelle motivation.

Dernière étape : après s’être délectés de spécialités locales au poulpe, les cinq marcheurs visitent le jardin de sculptures de José Cao Lata, qui esquisse, à travers cette œuvre, une critique sociale de son pays. Bouleversés, les pèlerins se tiennent ensuite sur la place de l’Obradoiro, à Saint-Jacques-de-Compostelle, avant de récupérer leur certificat, la Compostela, et d’assister à la messe. Mais leur périple ne s’arrête pas là : dès le lendemain matin, les randonneurs se dirigent vers le cap Finisterre, pour leur dernière étape. Là, ils ont une pensée pour leur ami malade, qui a dû quitter l'aventure.