Cet épisode s'intéresse à Dewi Sukarno, la veuve du président indonésien Sukarno, à Nadejda Krupskaya, «madame Lénine», à Felicidad Noriega, l'épouse du dictateur panaméen Manuel Noriega décédé au printemps 2017, et à Grace Mugabe, dont le mari est le président zimbabwéen Robert Mugabe. Ces quatre Premières dames sont connues pour leur caractère provocateur et impulsif, leur mépris du scandale, et pour trois d'entre elles, leur agressivité physique. La vie de Dewi Sukarno, la veuve de celui qui est considéré comme le père de la nation indonésienne et s'est autoproclamé président à vie en 1966, est jalonnée de scandales.

Dans ce deuxième épisode, Joël Soler se penche sur les parcours de Premières dames tombées en disgrâce, répudiées ou assassinées. Désargentée depuis le décès d'Idi Amin Dada, Madina Amin évoque, devant la caméra de Joël Soler, sa vie aux côtés du dictateur sanguinaire. Idi Amin Dada a fait régner la terreur au sein de son pays, l'Ouganda, de 1971 à 1979, et de sa propre famille. Ses trois premières épouses, ainsi que la cinquième, dont il a divorcé, ont payé très cher leur rébellion contre leur mari. Kay, la deuxième ex-épouse d'Idi Amin Dada, a été assassinée dans des conditions atroces.

Dans ce dernier épisode, Joël Soler rencontre Joséphine Patience Bongo, ex-Première dame surnommée «maman panthère», afin de revenir sur le parcours des épouses des présidents du Gabon, Omar Bongo et son fils Ali. Le journaliste évoque également les destins de Magda Goebbels, marié au redoutable ministre de la propagande d'Hitler, et des épouses des dictateurs de la dynastie Kim, en Corée du Nord. Toutes ces femmes ont en commun d'avoir été présentées comme les mères de la nation.