Lorsqu'il prend son service ce matin-là à la gendarmerie de Brignoles, l'adjudant chef Romuald Montardy ne se doute pas qu'il va hériter d'une affaire exceptionnelle. Tout commence par un cambriolage avec violence dans l'arrière-pays varois. Seule piste pour commencer l'enquête : une cagoule arrachée à l'un des agresseurs. Analyses ADN, écoutes téléphoniques, l'adjudant chef va remonter la piste d'un gang de braqueurs jusqu'à leur interpellation. Une simple histoire de cambriolage qui va se révéler pleine de rebondissements et mener l'adjudant chef sur la piste d'un trafic de cocaïne.

La brigade de gendarmerie de Brignoles (Var) est chargée de démanteler un gang de cambrioleurs qui dépouillent la ville et ses environs. En un mois et demi, le Chef Dimitri et l'Adjudant Navarro vont être confrontés à un cambriolage par jour. Des casseurs aussi déterminés que rusés, qui échappent de justesse à chaque fois aux enquêteurs. Pour les coincer, la brigade va sortir les grands moyens : localisations des téléphones portables des suspects, filatures, visionnages des images de vidéosurveillance et même balise GPS aimantée à la voiture des casseurs pour les suivre à distance.

Depuis plusieurs années, la brigade des stupéfiants de Montpellier a fort à faire. La ville est devenue une plaque tournante du trafic de drogue entre l'Espagne, l'Italie et le nord de l'Europe. Depuis le Maroc, en passant par l'Espagne, les trafiquants utilisent la technique dite du «go-fast». À bord de grosses cylindrées, ils remontent des tonnes de drogue. Et pour échapper à la police, ils conduisent à des vitesses dépassant souvent les 200 km/h. Comment font les enquêteurs des Stups pour les arrêter ? Quelles techniques utilisent-ils pour déjouer les pièges des trafiquants ? Nous avons suivi le quotidien de ces as de l'antidrogue.

Jérémy, policier à la Brigade criminelle de Lens, est sur les traces d'une équipe de braqueurs qui s'attaque aux supermarchés de la région. Rapides et prudents, ils sont très difficiles à coincer. Pourtant, ce jour-là, Jérémy a une petite chance d'y parvenir. La voiture utilisée pour commettre deux des braquages est retrouvée dans la région. Il organise une planque pour surprendre les malfaiteurs et va s'intéresser de plus près à un personnage trouble : l'ancien propriétaire du véhicule. Jérémy fera jouer son réseau d'informateurs, lancera des analyses ADN, et devra éviter les fausses pistes s'il veut mettre la main sur ces hommes armés et violents.

Jean-Michel, agent de la Brigade criminelle de Lens, hérite d'une délicate affaire de viol : la victime est une jeune femme, agressée dans une voiture. Jean-Michel, agent de la Brigade criminelle de Lens, hérite d'une délicate affaire de viol. La victime est une jeune femme, agressée dans une voiture. Elle avait rencontré celui qu'elle accuse sur Internet. Mais le suspect, lui, affirme qu'elle était consentante. C'est le début d'une enquête pour tenter de découvrir la vérité. Jean-Michel va confronter les témoignages de la victime et de l'accusé.

Peggy L., brigadier fraîchement arrivée à la Brigade Criminelle de Lens, se voit confier une enquête particulièrement délicate : le viol supposé d'une jeune femme par un adolescent tout juste âgé de 15 ans. À sa première audition, la victime annonce que son violeur l'a fait boire et l'a frappée pour abuser d'elle dans un hôtel. Mais le jeune homme propose, lui, une toute autre version aux policiers : la victime avait bu et c'est elle qui lui a fait des avances. Au cours de son enquête Peggy L. va découvrir que la jeune femme lui a menti. Elle s'est volontairement saoulée et n'a jamais été battue. Mais alors, a-t-elle été réellement violée?

Tout a commencé près de Nancy, à Frouard. Une petite ville de Lorraine. 6000 habitants. Ce jour-là, un homme se présente à la gendarmerie et livre des informations troublantes. Il est gérant d'un hôtel et depuis plusieurs mois, il assiste à un manège qui l'intrigue. Une prostituée se serait installée dans l'une des chambres qu'elle loue plusieurs jours par semaine... Le gérant a décidé de réagir pour sauver la réputation de son établissement.

A Clermont-Ferrand, une enquête très délicate se prépare. Maryline et Brigitte, des piliers de la brigade des moeurs reçoivent un coup de fil très inquiétant. A l'hôpital, un enfant serait entre la vie et la mort. Et ce sont les parents les principaux suspects. Le bébé aurait été secoué à plusieurs reprises. En quelques secondes ce couple est passé du statut de gens normaux à celui de criminels potentiels. Ils sont passibles de la cour d'assises et risquent 15 ans de prison. Le problème dans ce genre d'affaires, c'est qu'il n'y a aucune preuve et les deux policières doivent donc obtenir des aveux.

Clermont-Ferrand, au coeur du massif central. Une ville tranquille. Son taux de criminalité est parmi les plus bas du pays. Et pourtant, même ici, la tendance nationale se vérifie : l'usage des armes à feu se banalise. Quatre fois plus d'attaques à main armée en trois ans. Au commissariat, il est de moins en moins rare de croiser dans les couloirs, les victimes et les auteurs de ces agressions traumatisantes. Face à ce phénomène, des policiers en civil, comme ceux du GVP, le groupe de voie publique. Parmi eux, le brigadier chef Stéphane Morterolle dit Morty. En quinze ans de carrière, Stéphane a enquêté sur les faits les plus graves.

Les gendarmes redoutent se genre d'affaires... Ce matin, à la brigade des recherches de Cambrai, l'adjudant Girard doit entendre une petite fille de 6 ans. Selon une assistante sociale, elle serait victime de viols de la part de son grand-père. Pour les gendarmes, ces enquêtes sont difficiles. Comment faire parler un enfant aussi jeune sur un sujet aussi terrible ? Et pas question de commettre une erreur : les faits sont graves et le suspect encoure 20 ans de prison. A Cambrai, et pour la première fois en France, des gendarmes se sont spécialisés dans ce genre de dossier. Ils ont mis au point des techniques pour recueillir la parole des plus jeunes.

Une enquête commence parfois par une découverte mystérieuse. Ce jour-là, Julien, jeune lieutenant de la brigade de recherche de Nancy est alerté par le jardinier d'un hôtel. En désherbant les abords de l'établissement, l'homme vient de trouver un sac contenant quatre paquets dans des emballages plastiques. Les enquêteurs font immédiatement analyser ce qu'ils contiennent. Il s'agit d'héroïne. Près de deux kilos. L'équivalent de ce que les gendarmes saisissent en moyenne chaque année. Une jolie prise, mais l'enquête s'annonce compliquée. Qui a bien pu abandonner cette importante quantité de stupéfiants à côté de ce petit hôtel ?

Cette semaine, un épisode exceptionnel en immersion avec les policiers de Guyane, à Cayenne l'une des villes les plus chaudes de France. Le principal fléau pour les policiers : le nombre d'armes qui circulent en ville. Pas une semaine sans que des coups de feu éclatent, souvent à l'occasion des soirées arrosées de la fin de semaine. Ce soir-là, Stéphanie, jeune officier de police judiciaire, hérite d'une affaire compliquée : Un homme vient d'être hospitalisé, il a reçu deux balles dans le corps, tirées quasiment à bout portant. L'agression a eu lieu en plein milieu de la foule et pourtant sur place, personne n'a rien vu.

Cayenne... en Guyane. A 7 heures d'avion de Paris... une plaque tournante du trafic de Cocaïne. Venus des pays voisins, producteurs de drogue, Surinam, Colombie, Pérou ou Bolivie, les narcotrafiquants convergent vers ce département français. Avec deux objectifs: profiter de l'aéroport de Cayenne pour inonder l'Europe, avec des passeurs de drogue qui prennent tous les risques. Mis aussi vendre sur place une drogue low-cost, un dérivé de la cocaïne, qui fait des ravages dans la population guyanaise: le crack. Dans cette guerre contre les «narco», policiers gendarmes et douaniers français coopèrent.

Dans la petite ville de Cambrai, un simple coup de téléphone va lancer une enquête de quatre mois riche en rebondissements. C'est une indic de la brigade de gendarmerie, très implantée dans le milieu des stupéfiants, qui va révéler aux enquêteurs l'existence d'un petit réseau de trafic de résine de cannabis, dans la région de Cambrai. C'est Didier, quinze ans d'expérience à la brigade de recherche, qui va recevoir l'appel. Tout de suite, il se lance à la poursuite des petits dealers. Mais ce qu'il ne sait pas encore, c'est qu'il n'a pas affaire à une enquête classique.

Huit tonnes de cuivre, soit près de 60000 euros ! C'est l'incroyable butin du cambriolage d'une entreprise de récupération de métaux, près de Calais. Très vite, grâce à un témoin-clé, le gendarme en charge de l'enquête va soupçonner des gens du voyage, installés dans un campement de la région. Un des milieux les plus difficiles à pénétrer. Il faut agir vite, car le cuivre volé est souvent écoulé dans la voisine Belgique, où les receleurs sont légion. Comment les voleurs ont-ils pu en quelques heures faire disparaître un tel butin ? Comment ont-ils pu contourner l'imposant système de sécurité de la casse ? Le gendarme va bientôt soupçonner un employé de la casse.

Depuis quelques semaines, à Guyancourt dans les Yvelines, un nouveau phénomène prend de l'ampleur et inquiète les autorités. Presque chaque jour, des victimes défilent au commissariat et racontent la même histoire. En ouvrant leur portefeuille, elles constatent que leur carte bancaire a disparu. Elles ne se sont rendues compte de rien. Et les préjudices sont considérables... Plusieurs milliers d'euros débités en quelques heures de leur compte en banque. C'est Julien, un jeune lieutenant de 27 ans à la Brigade de sûreté urbaine, qui hérite de l'affaire. En exploitant les vidéos de surveillance des distributeurs automatiques utilisés par les voleurs, il obtient des visages.

C'est un phénomène qui défraye chaque jour la chronique : les braquages contre les petits commerçants. Boulangers, bureaux de tabac, supérettes sont à la merci de voleurs armés et sans scrupules. Des attaques éclairs, très violentes, pour un butin souvent dérisoire de quelques dizaines d'euros. Cagoulés, capuchés et gantés, ces individus sont très difficiles à identifier : ils sont devenus le nouveau cauchemar des policiers. A Sceaux, en banlieue parisienne, les policiers viennent justement d'hériter d'une affaire exceptionnelle. Une bande vient de braquer un supermarché.

Dunkerque, près de la frontière belge. Un port, des autoroutes, la région est un carrefour important par lequel transitent des millions d'euros de marchandises. Ses zones industrielles et ses entrepôts sont devenus une cible privilégiée pour les voleurs de tout poil. Des professionnels audacieux sont en effet capables de neutraliser des alarmes et remplir un camion entier de matériels en seulement quelques minutes. Et à chaque fois le butin se compte en dizaines de milliers d'euros. Pour arrêter ces équipes particulièrement bien organisées, les gendarmes comptent sur Cédric, le spécialiste des cambriolages à la brigade de recherches.

C'est une conséquence inattendue de la crise : la hausse des cambriolages. Il y en a toutes les 90 secondes en France. Mais ce qui est surtout nouveau, c'est que désormais tout se vole. Tout ce qui peut rapporter de l'argent. A Montdidier dans la Somme, Bruno, adjudant-chef de la brigade de recherches de la gendarmerie, ne s'attendait certainement pas à être appelé pour un vol de kartings, de pneus et de casques. Une affaire surprenante qui va le mener directement dans un endroit qu'il connait bien : l'aire des gens du voyage.

À Dijon, depuis plusieurs semaines, une bande de braqueurs joue avec les nerfs des policiers. Le gang armé s'est spécialisé dans les attaques éclair contre une cible particulièrement fragile : les commerces de proximité. Leur signature : une bombe lacrymogène, dont il n'hésite pas à se servir. Encapuchonnés, gantés, ces voleurs sans scrupules sont insaisissables. À chaque fois qu'ils frappent, c'est quasiment le coup parfait. 3000 euros et 3 victimes traumatisées, mais toujours aucun indice pour Sébastien, brigadier au sein de la crim. Pourtant, à force de multiplier les vols, ces braqueurs hors pair vont finir par commettre une erreur.

Supérettes, tabacs, coiffeurs... ces petits commerces de proximité sont le terrain de chasse de bandits d'un nouveau genre. Dans une région sinistrée par le chômage, des individus à peine majeurs prennent les armes pour un butin souvent dérisoire. Quelques centaines d'euros pour des dizaines de victimes traumatisées, impuissantes face à ce déferlement de violence. Pour ces délinquants, toujours le même mode opératoire. Ils attaquent à l'heure de la fermeture dans un endroit qu'ils connaissent bien et où ils ont leurs aises : les commerces de leur quartier. Difficile pour les équipes de la Brigade de sureté urbaine de la police de Valenciennes de leur mettre la main dessus.

Depuis quelque temps, les braquages de supermarchés se multiplient autour de Valenciennes. Des braquages à l'arme lourde qui donnent du fil à retordre aux policiers de la brigade de sûreté urbaine. Très peu d'indices : les auteurs sont toujours cagoulés, gantés. Difficile de parvenir à les interpeller. Le scénario est toujours le même. Les braqueurs interviennent en quelques minutes en débarquant sur les lieux à bord d'un véhicule volé quelques jours plus tôt. Dernière cible de ces braquages en série, un supermarché, dans la banlieue Nord de Valenciennes. Un braquage avec des fusils à pompe...

C'est une agression particulièrement choquante qui tombe, ce matin-là, sur les épaules de Bernard, ce major de 56 ans : une femme enceinte de huit mois braquée avec une arme en bas de chez elle. Même à Gennevilliers, banlieue chaude du nord de Paris, les policiers n'ont jamais vu ça. Ce qui intrigue Bernard, c'est que manifestement, les malfaiteurs n'ont pas choisi leur victime au hasard. Ils ont volé son sac à main... qui contenait 5000 euros. Comment savaient-ils qu'elle transportait autant d'argent ? L'avaient-ils repérée ?

À Creil dans l'Oise, la brigade de sécurité urbaine est sur les dents. Depuis plusieurs semaines, une bande de racketteurs sévit dans le centre ville. Leur cible : les lycéens. Rapides, organisés, ils sont très difficiles à attraper. Leur mode opératoire est toujours le même. Ils repèrent leur victime à la sortie de leur établissement scolaire, la suivent, puis passent à l'attaque dans un endroit calme et isolé. Mettant la main sur tous les objets de valeurs : sacs à main de marque, argent ou téléphones portables hors de prix...

En héritant de cette nouvelle affaire, Bernard, policier de 56 ans, se dit que, cette fois, coincer le malfaiteur ne sera pas très difficile. Après avoir braqué avec une arme un supermarché de Gennevilliers au nord de Paris, le malfaiteur a pris la fuite en scooter. Mais il a abandonné son véhicule à quelques rues de là et, grosse erreur, il a laissé la clé sur le contact. Dessus, les policiers ont trouvé son empreinte ADN. Facile donc, d'identifier le braqueur. Mais l'attraper en revanche va être beaucoup plus compliqué. L'individu n'a pas d'adresse connue et Bernard doit à tout prix l'interpeller avant qu'il ne passe à nouveau à l'action.

Depuis plusieurs années, la brigade des stupéfiants de Montpellier a fort à faire. La ville est devenue une plaque tournante du trafic de drogue entre l'Espagne, l'Italie et le nord de l'Europe. Depuis le Maroc, en passant par l'Espagne, les trafiquants utilisent la technique dite du «go-fast». À bord de grosses cylindrées, ils remontent des tonnes de drogue. Et pour échapper à la police, ils conduisent à des vitesses dépassant souvent les 200 km/h. Comment font les enquêteurs des Stups pour les arrêter ? Quelles techniques utilisent les as de l'antidrogue pour déjouer les pièges des trafiquants ? Tous les moyens sont bons pour arrêter ces dangereuses équipes.

A 30 km de la Suisse et 15 de l'Allemagne, Mulhouse est une plaque tournante de la drogue en France. A chaque quartier sa spécialité. Actuellement, ce qui inquiète le plus les enquêteurs de la Brigade anti-criminalité, c'est le développement du marché de la drogue réputée la plus dangereuse : l'héroïne. On la trouve de plus en plus facilement et à des prix cassés. C'est devenu un problème de santé publique qui gangrène la ville. David et son équipe de la BAC vont tenter d'y mettre un terme. Pour démanteler ces mafias très organisées venues des pays de l'Est, ils vont devoir pénétrer des milieux opaques où règne la loi du silence.

Une femme de 63 ans séquestrée pendant trois mois, d'autres faits similaires qui surgissent par le biais d'une assistante sociale... Les enquêteurs de la Brigade territoriale de Choisy-au-Bac, dans l'Oise, sont souvent confrontés à des événements de ce type. Toutes les victimes sont des personnes vulnérables qui gravitent autour du camion des Restos du Coeur. Elles connaissent vraisemblablement leur agresseur. L'adjudant chef David et son équipe tentent de rassembler le maximum de témoignages et d'indices pour confondre l'auteur de cette vague de séquestrations. Les enquêteurs vont devoir parvenir à démêler le vrai du faux.

Un braquage a lieu à Mulhouse, dans un bar-tabac du centre-ville. Une attaque violente menée par un braqueur isolé, avec pour butin quelques cartouches de cigarettes et quelques centaines d'euros. Ces derniers mois, les policiers de la brigade criminelle ont enquêté sur une bonne vingtaine de vols à main armée dans les commerces de la ville. Et pour la plupart, ils sont parvenus à retrouver leurs auteurs. Cette fois-ci, ils ont peu d'éléments pour démarrer leur enquête. Mais très vite, ils vont faire le rapprochement avec un autre braquage resté non élucidé. Ne s'agirait-il pas du même auteur ?

À Cambrai, une unité de gendarmerie a été spécialement créée en 2011 pour résoudre ces histoires qui démarrent parfois au sein de la famille... Qu'ils soient victimes d'agression, de maltraitance ou d'abus sexuel, les enfants entendus par les gendarmes de cette brigade spéciale peuvent cacher derrière de simples mots, de terribles secrets. Tout l'art des enquêteurs est d'arriver à démêler le vrai du faux : où s'arrête la réalité et où commence la fiction. Mais comment libérer la parole d'un enfant quand il s'agit de mettre en cause un proche : une mère, un frère, un grand-père ? Pour les mettre en confiance, les gendarmes disposent d'une salle aménagée en chambre d'enfant.

Pièces d'identité, passeports ou permis, rien n'arrête les escrocs et chaque jour, de nouveaux faux apparaissent sur notre territoire. À Cherbourg, les gendarmes et les policiers ont décidé d'unir leurs forces pour mettre un terme à un trafic international de faux permis de conduire qui touche la région. Ainsi, depuis près d'un an, Patrick, de la brigade de recherche, et Philippe, de la police aux frontières, épient les moindres faits et gestes d'un homme. Un individu qui écoule de faux papiers roses à des prix défiant toute concurrence. L'affaire est prise au sérieux car avec ce faux, n'importe qui peut se retrouver au volant d'une voiture sans même savoir la conduire.

À Draguignan, dans le Var, au milieu des cambriolages des riches villas, un nouveau phénomène va donner du fil à retordre à la brigade de recherche... L'enquête démarre avec un vol surprenant. En une nuit, tout un quartier d'un petit village a été dévalisé : les cambrioleurs s'en sont pris uniquement aux cabanons de jardins ou aux véhicules des artisans. Leur butin : des outils estimés à plusieurs milliers d'euros. Pas de trace, pas de témoin, le vol semble avoir été minutieusement préparé. Vidéosurveillances, traque sur Internet et repérage, les enquêteurs vont devoir faire preuve d'ingéniosité pour retrouver leur trace : trois mois d'enquête haletante en perspective.

En France, la délinquance routière a causé la mort de plus de 3500 personnes en 2012. La France déploie d'importants moyens pour mettre un terme à ce fléau. À Paris, une unité a même été spécialement créée : l'unité de traitement judiciaire des délits routiers. Avec ses 40 officiers, elle traite plus de 5000 enquêtes par an. Un délit est particulièrement difficile à combattre : le délit de fuite, lorsque des conducteurs blessent d'autres personnes et disparaissent dans la nature. Jean-Marc, un enquêteur chevronné de 35 ans, va se retrouver projeté au coeur d'une affaire complexe. Sa cible : une dangereuse chauffarde qui a volontairement percuté un fonctionnaire de police.

Marseille n'en finit pas de défrayer la chronique. La cité phocéenne n'arrive pas à se défaire de la réputation sulfureuse de ses quartiers. Implantés au coeur de la ville, ils regroupent plus d'un tiers des habitants de Marseille : 250 000 personnes qui cumulent les difficultés. En plus d'un délinquance mortifère qui prospère sur fond de trafics de stupéfiants, le centre-ville reste le terrain de chasse préféré des jeunes voyous. Pour tenter d'enrayer cette violence, le gouvernement a envoyé sur place 230 policiers et gendarmes pour renforcer les effectifs. Douaniers, policiers, services sociaux réinvestissent ces quartiers abandonnés depuis des années aux dealers.

«Casse dans l'entrepôt». Une zone industrielle près de Bordeaux. Les gendarmes de la Brigade de recherche se mettent en route pour élucider un vol audacieux : des malfrats ont dépouillé un camion semi-remorque dans l'enceinte d'un entrepôt. À l'intérieur, des centaines de colis de whisky et de champagne. Montant du préjudice : près de 15 000 euros «La mémoire des témoins». Saint-Médard-en-Jalles, près de Bordeaux. Une dame de 83 ans raconte à la Brigade de recherche comment un trio de malfaiteurs, déguisés en policiers et en technicien des eaux, l'a volée. Grâce à un logiciel ultra-performant, les gendarmes vont pouvoir «dessiner» un portrait-robot.

Pickpockets, dégradations, bagarres... selon un sondage récent, un voyageur sur deux se sent en insécurité dans les transports en commun. Il faut dire qu'en 2012, plus de 11000 faits de violence ont été commis dans le métro et le RER, soit 30 agressions par jour. Dans certaines banlieues, certains secteurs sont devenus des zones de non-droit et les chauffeurs de bus n'ont pas toujours les moyens de lutter. Les services de police disposent d'une brigade spéciale compétente sur Paris et sur toute l'Île-de-France : la Brigade des réseaux ferrés, 1200 hommes qui opèrent en tenue ou en civil. Quelles sont leurs méthodes de travail ? Ont-ils les moyens de mener leur mission ?

Cette nuit-là, à Saint-Denis (93), les CRS de l'autoroute interpellent un chauffard ivre qui tente d'entrer sur l'autoroute en marche arrière... Ce simple contrôle routier va déboucher sur une incroyable enquête qui mêle le trafic de papiers volés, l'arnaque aux fausses identités et l'escroquerie bancaire, pour un montant total de plus de 300000 euros ! Pendant plusieurs semaines, Aline et son équipe du Bureau des enquêtes d'initiative de Saint-Denis vont tenter de démanteler toute une filière d'escroquerie qui utilise des identités volées pour faire des demandes de crédit frauduleuses. Une enquête à multiples rebondissements.

En Aquitaine, comme partout en France, la lutte contre le travail au noir est prioritaire pour la gendarmerie nationale. La Brigade de recherche de Bouliac a reçu une lettre anonyme : le corbeau évoque deux sociétés spécialisées dans la boulangerie et dans le BTP qui emploieraient des clandestins bulgares en nombre. Avec l'aide d'enquêteurs des impôts, les gendarmes mettent au jour la comptabilité rocambolesque des deux entreprises en question... et découvrent en plein Bordeaux une boulangerie qui n'a aucune existence légale : des travailleurs bulgares exploités par leurs compatriotes logent sur leurs lieux de travail dans des conditions indignes.

Les équipes d'«Au coeur de l'enquête» ont suivi dans leur travail les policiers de la CRS autoroutière de Lyon. Les 250 agents de cette unité d'élite assurent le bon fonctionnement d'un réseau autoroutier de plus de 700 kilomètres. Excès de vitesse, conduite sans permis, alcool et drogue au volant... Sept accidents sur dix sont provoqués par les délinquants routiers. En 2013, 3250 personnes ont ainsi perdu la vie. Les CRS doivent aussi assurer la sécurité des aires de repos. Les parkings et stations-service sont les terrains de chasse des délinquants, qui prennent pour cible les camions et leurs cargaisons : c'est en France que les routiers sont les plus volés en Europe.

La France est le premier producteur et consommateur d'huîtres en Europe, avec 150 000 tonnes produites par an en moyenne. Mais cette industrie est sous-surveillance. Sur le littoral, ce sont les gendarmes maritimes qui font respecter la réglementation. Et ils ont parfois affaire à des éleveurs peu scrupuleux, qui élèvent et mettent en ventes des huîtres sans agrément ni traçabilité. Une incroyable enquête démarre d'un article dans le journal local de Cherbourg et se termine par le démantèlement d'un réseau organisé, dont les ramifications s'étendent de la Normandie à la région parisienne. Qui sont ces trafiquants ? Comment organisent-ils ces élevages non agréés ?

La France est devenue championne d'Europe en matière de consommation de cannabis et les saisies de cannabis ont augmenté de 80% entre 2012 et 2013 selon l'AFP. Alors aujourd'hui, la lutte contre ce trafic est devenue une priorité pour la police. Dans certaines régions de France, loin des grandes villes, le cannabis alimente des filières organisées qui donne bien du fil à retordre aux forces de l'ordre. Pendant plusieurs semaines, «Au cœur de l'enquête» a suivi de l'intérieur une enquête de la brigade des stups : une organisation de trafiquants gangrène toute la ville de Limoges et ses environs. Un trafic qui porterait sur plusieurs kilos de résine de cannabis.

Sens est une ville moyenne de Bourgogne de 25 000 habitants. Depuis quelques années, la criminalité parisienne se propage jusque dans les cités de l'Yonne. Pour la Brigade de sûreté de la ville, le quotidien est très tendu : braquages, escroqueries, vague de cambriolages... Face aux policiers, les délinquants, parfois multirécidivistes, ne reculent devant rien. Certains phénomènes sont très préoccupants : il y a eu 123 incendies volontaires en un an - règlements de compte, malveillance ou tentatives d'escroqueries aux assurances -, soit deux par semaine, soit 10 % d'augmentation entre 2012 et 2013.

À 7h30 du matin, près d'Orléans, une femme de 23 ans se retrouve face à face avec un cambrioleur alors qu'elle allait quitter son domicile. L'homme porte un masque de ski et a neutralisé le système de vidéo surveillance de la résidence. À l'extérieur, un complice l'attend dans un véhicule prêt à démarrer. C'est un cambrioleur décidé. Mais la jeune femme résiste... et l'homme devient violent. L'agression dure presque une heure. L'homme quitte finalement l'appartement avec près de 5000 euros de butin, un écran géant et un ordinateur, laissant la jeune femme prostrée, le visage tuméfié. Pourquoi cette violence gratuite ? Et pourquoi visait-il particulièrement cet appartement ?

Depuis quelques années, les actes de violence et notamment les vols à mains armées ont gagné les campagnes. Ainsi dans le département de la Creuse, l'un des plus sûrs de France, les gendarmes de la brigade de recherche sont confrontés au même type de délinquance qu'en zone urbaine. Francis, officier de police judiciaire, est appelé sur l'une des affaires les plus importantes de sa carrière. Un braquage au fusil de chasse dans le tabac d'un petit village. Ce fait divers inédit va mobiliser tous les services de la région. Les malfaiteurs, qui n'ont laissé aucune trace, ont peut être commis une erreur : un témoin a eu le sang-froid de noter leur plaque d'immatriculation.