Le choc pétrolier de 1973 et la crise qui s’ensuit provoquent un arrêt officiel de l’immigration de travailleurs en France. Au début des années 80, la gauche socialiste met fin au Bumidom et régularise de nombreux sans-papiers. Mais, en 1986, le ministre de l’Intérieur Charles Pasqua affrète un charter qui reconduit symboliquement à Bamako une centaine de Maliens. Par la suite, les mouvements de luttes des « sans-papiers », pour le droit à l’asile et au logement se multiplient. Ces années sont aussi marquées par l’émergence de musiciens et surtout de sportifs afro-antillais sur la scène médiatique. Ces enfants des premières générations, comme Marius Trésor, Jean Tigana ou Yannick Noah, deviennent les « héros » d’une France en quête de succès. Le dernier quart du XXe siècle sera marqué par la forte visibilité dans l’espace public de discriminations multiples à l’encontre des migrants afro-antillais et de leurs descendants.
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