Alors que Gyaban arrive sur Terre pour la protéger des méfaits de Makû, un groupe d'enfants découvre l'une de leurs bases secrètes. Un premier épisode réussi qui présente efficacement les personnages et l'univers de la série.

Makû menace de faire exploser un navire volant au dessus de Tokyo si on ne leur verse pas des rançons de plus en plus exorbitantes (Ils exigent carrément le Mont Fuji, à un moment!). Un très bon épisode dans lequel Dol est particulièrement mis en avant avec pas moins de trois interventions.

Makû enlève des animaux puis de jeunes enfants pour tester sur eux un processus de miniaturisation. Un épisode à la trame classique dans lequel on en apprend un peu plus sur la disparition de Voicer et la trahison de Hunter Killer.

Makû convoite un casque légendaire caché sur Terre et supposé rendre son porteur invincible. Un très bon épisode hélas gâché par une résolution un peu trop facile (le casque qui a perdu ses pouvoirs avec le temps).

Gyaban devient le garde du corps d'un militant pacifiste et enquête sur un trafic d'armes organisé par Makû. Un épisode riche en suspens dans lequel Gyaban échappe de peu à la mort.

Makû ouvre une école de cours privés pour enfants en difficulté scolaire avec l'intention de transformer leurs élèves en Doublemen à leur service via un traitement spécial.

Un fleuriste et sa famille se retrouvent mêlés aux méfaits de Makû à cause d'un monstre caché dans une de leurs fleurs.

Profitant de ce que le grand public ignore l'existence de Gyaban, Makû organise une mise en scène pour le faire passer pour le responsable de l'enlèvement de plusieurs enfants. Un excellent épisode qui, l'air de rien, invite ses jeunes spectateurs à ne pas toujours se fier aux médias dont les informations peuvent parfois être fausses ou faussées.

Ayant retrouvé la trace d'un scientifique qui avait changé d'identité après avoir travaillé sur une arme bactériologique, un Doubleman prend le contrôle de la poupée de sa fille et menace de s'en prendre à sa famille s'il ne recrée pas sa bactérie pour le compte de Makû.

Makû recrute de jeunes athlètes avec l'intention d'en faire des soldats cyborgs à leur service. Malgré un côté remake de l'épisode 6 qui remplace les élèves enfants par des sportifs adolescents, l'épisode est efficace.

Gyaban reçoit un appel au secours qui pourrait provenir de son père disparu et qui le conduit jusqu'à une ville fantôme et un traquenard de Makû. Un épisode très important pour l'intrigue fil rouge de la série puisque Gyaban y rencontre Tsukiko Hoshino qui nous révèle comment elle fut confiée à Voicer après le meurtre de ses parents par Hunter Killer.

Gyaban doit protéger un jeune garçon menacé par Makû après avoir aperçu leurs navettes près d'un parc d'attractions où l'organisation construit une machine à séismes capable d'anéantir l'archipel du Japon.

Makû oblige un savant terrien travaillant sur un système de téléportation à modifier son invention pour permettre de fusionner les Doublemen et les BEM Kaijûs en une nouvelle race de combattants à la puissance supérieure, les Double Monsters. Un très bon épisode dont le principe rappelle celui du film La Mouche et qui introduit une nouvelle génération de monstres de la semaine. Un seul reproche: on ne voit pas bien d'où le Doubleman sort son idée de fusionner avec un BEM Kaijû, d'autant plus que le savant et sa machine n'ont pas encore été introduits dans l'histoire à ce moment.

Suite de l'épisode précédent où Gyaban se prépare à affronter à nouveau le redoutable Sai Doubler. Suspense et émotion sont au rendez-vous dans cet épisode où on évoque pour la première fois sérieusement la possibilité que Gyaban puisse perdre le combat et où on a droit à une séquence touchante où il consacre ce qui pourrait être ses derniers instants à emmener au zoo et au parc d'attraction les enfants qui fréquentent le club équestre où il travaille.

Afin d'éliminer Gyaban pour célébrer son 26 000eme anniversaire, Makû l'attire dans une ville où il ne peut faire un pas sans tomber sur un piège ou un adversaire. L'épisode se résume malheureusement à une succession de péripéties sans réel fil conducteur. Même l'élément déclencheur (une fillette malade) est résolu hors-champ sans que le héros y soit pour grand-chose.

Wakaba Fuji tombe amoureuse d'un nouvel élève de sa classe, Saburô Amemiya, qui est en réalité un réfugié extraterrestre cherchant à échapper à Makû. Un épisode placé sous le signe de la romance mais non dénué d'une certaine noirceur (la planète natale de Saburô ravagée par Makû, la mort de ses parents, la destruction de l'androïde qui lui servait de mère adoptive et de garde du corps).

Pour délivrer un policier enlevé par Makû dont Mimi est tombée amoureuse, Gyaban doit traverser la ville au volant d'une voiture dont les freins ont été sabotés et qui contient une bombe à retardement. Un Speed avant l'heure au suspense efficace et doté d'un bon twist.

Gyaban enquête sur une série de disparitions de jeunes baigneuses enlevées par Aogame Doubler qui recherche désespérément parmi elle la légendaire princesse Otohime. Inspirée à la fois du conte d'Urashima Tarô et de Cendrillon pour l'épreuve de la pantoufle, l'intrigue est très agréable tandis que le monstre de la semaine a quelques scènes qui le rendent presque sympathique; mais dès qu'on commence à y réfléchir un peu, l'histoire n'a pas beaucoup de sens: Aogame Doubler serait la tortue du conte qui construit une machine temporelle pour rejoindre le Ryûgû-Jô dans le passé tout en recherchant Urashima et Otohime (qui, dans le conte original, est en réalité la tortue elle-même) dans le présent?

Gyaban est traqué par Makû alors que son armure, endommagé lors d'un combat, est hors d'usage. Un épisode au suspense efficace, même si on se demande ce qui empêche Gyaban de faire appel à un de ses véhicules pour s'enfuir une fois son armure en panne.

Un jeune garçon se retrouve dans un état critique à cause d'un cristal qu'il voulait offrir à sa sœur pour son anniversaire. En réalité, le cristal en question est un fragment de la météorite responsable de l'extinction des dinosaures que Makû espère localiser pour ses funestes projets. L'histoire se base sur l'idée scientifiquement admise qu'une météorite serait une des causes probables de la disparition des dinosaures avec pour variation que ce n'est pas l'impact et ses conséquences qui ont causé leur mort mais sa capacité à détruire l'oxygène présent dans l'atmosphère (ce qui explique mal la survie des autres animaux). L'épisode n'oublie pas d'apporter beaucoup d'émotion à travers les personnages de l'enfant hospitalisé et de sa famille.

Gyaban enquête sur une danseuse qui se vante de pouvoir guérir blessures et maladies d'un simple toucher. Un excellent épisode dans lequel Mimi est capturée et menacée d'exécution et qui bénéficie de la prestation de la légendaire Machiko Soga dans le rôle de l'adversaire du jour.

Gyaban fait la rencontre d'un cambrioleur qui veut récupérer les biens autrefois volés à son père par un criminel qui est en réalité un membre de Makû. L'intrigue est classique mais l'épisode vaut largement le coup d'œil pour le passage où Gyaban enchaîne les déguisements pour affronter les hommes de main du criminel.

Gyaban enquête sur une série d'enlèvements de jolies femmes. Point commun entre eux: la présence à chaque fois d'araignées et d'un étrange fiacre. Le point de départ rappelle un peu celui de l'épisode 18 avec, cette fois, une ambiance de vieux film d'épouvante.

Mimi est hantée par un cauchemar récurrent qu'elle pense prémonitoire et dans lequel Gyaban trouve la mort contre un adversaire pourvu de griffes indestructibles. Un Nightmare on Elm Street avant l'heure au suspense efficace.

Le comportement de plusieurs jeunes filles, dont Wakaba, change sous l'effet d'un nouveau parfum, ce qui fait partie d'un plan de Makû pour recruter de futures épouses pour leurs soldats. Si on peut voir l'épisode comme une parabole sur la puberté et la crise d'adolescence (le changement d'attitude, les victimes qui se mettent brusquement à se maquiller), l'objectif de Makû est très proche du récent épisode 23 avec la différence qu'il choisit cette fois des filles prépubères pour épouser leurs guerriers, ce qui leur donne un côté pédophile que j'espère involontaire.

Gyaban enquête sur Dream Bird, une organisation terroriste paramilitaire dirigée en secret par Makû. L'épisode aborde de manière frontale le sujet de la guerre et du terrorisme et la façon dont des personnes ordinaires et pacifistes peuvent être conditionnées pour devenir de véritables machines à tuer à travers le destin tragique de Sakata. Le fait que Dream Bird utilise du gaz empoisonné pour ses massacres a pris un caractère prophétique depuis le tristement célèbre attentat au gaz sarin dans le métro de Tokyo.

Personne ne croit Yôichi quand il décrit les agissements étranges et les tout aussi étranges pouvoirs d'un de ses professeurs. Ils penseraient pourtant autrement s'ils le voyait organiser des messes noires pour laver le cerveau de ses collègues. Un épisode à l'ambiance particulièrement angoissante et horrifique, notamment tout le passage où Wakaba est poursuivie par les enseignants dans l'établissement.

Pour soigner Mimi victime d'un empoisonnement, Gyaban doit obtenir la très rare Fleur de Vie; mais celle-ci est détenue par Monica, une tueuse que Makû a chargé de l'éliminer. Un épisode très réussi grâce au personnage de Monica, méchante complexe et ambivalente au passé tragique qui trouvera la rédemption dans la mort.

Gyaban devient l'assistant d'une magicienne qu'un rival a mis au défi de réussir un tour potentiellement mortel. Un sympathique épisode dans lequel la célèbre magicienne Tenkô Hikita joue son propre rôle.

Entre la première apparition de San Doruba et de Kiba, la trahison et le châtiment de Hunter Killer et le vétéran Hiroshi Miyauchi dans le rôle du policier de l'espace Alan, cet épisode est un indispensable.

Suite directe de l'épisode précédent dans lequel Gyaban aide Alan à retrouver la princesse Lin, enlevée par Makû qui l'a transformée en poupée. Cet épisode n'est malheureusement pas à la hauteur du précédent et se résume à une énième histoire de princesse à délivrer.

Après avoir meublé avec des stock shots de l'attaque de la station spatiale du premier épisode, Makû tente d'attirer Gyaban dans un piège via une série de disparitions dans un immeuble. En dehors du départ de Mimi remplacée par Marine, il n'y a pas grand-chose à signaler dans cet épisode assez dispensable.

Gyaban traque un monstre né d'un œuf déposé sur Terre par Makû, espérant le retrouver avant qu'il ne multiplie les victimes et n'atteigne sa gigantesque taille adulte. Cet épisode a une ambiance "Alien sur Terre" pas désagréable.

Beaucoup d'émotion dans cet épisode où Yôichi, victime d'un lavage de cerveau par Makû, est persuadé que ses parents sont toujours en vie. On regrettera quand même le côté un peu deus-ex-machina de Gyaban qui résiste à la machine à laver le cerveau au point de la faire exploser.

Un très bon épisode où, mis au défi par son père de vaincre Gyaban sans son aide, San Doruba enlève Marine et Tsukiko pour l'obliger à combattre sans son épée.

Après avoir visionné un film de propagande de Makû (qui compense son côté stock shot résumant les épisodes précédents par le décalage apporté par la narration pas du tout objective), Gyaban est confronté à un adversaire particulièrement redoutable qui utilise la magie noire pour le torturer à distance. Une petite incohérence pas vraiment grave: une des scènes du film de propagande provient ... d'un rêve de Mimi!

Gyaban fait la rencontre de Rirara qui est en réalité une princesse extraterrestre à la recherche d'un trésor que son peuple a autrefois caché sur Terre et qui est convoité par Makû qui l'imagine constitué d'inestimables richesses. Un épisode aussi sympathique que son héroïne et la révélation finale que le précieux trésor est en réalité des graines de fleurs rend assez cocasse les efforts de Makû pour s'en emparer.

Makû détourne un bus scolaire pour occuper Gyaban pendant qu'ils s'emparent d'une épée ancienne censée détenir un pouvoir magique. Le point de départ rappelle un peu celui de l'épisode 4 mais le twist final est beaucoup mieux géré puisque le pouvoir de l'épée consiste ... à avoir une volonté propre et à toujours servir le camp du bien.

Une famille est prise en otage par Makû qui utilise leur maison comme base pour préparer l'assassinat de Gyaban. Un excellent suspense qui monte crescendo à mesure qu'échouent les tentatives des prisonniers de s'enfuir ou de donner l'alerte avant que le plan de Makû n'échoue grâce à un heureux coup du sort.

Alors qu'il recherche des promeneurs portés disparus, Gyaban est amené à faire équipe avec le ventripotent neveu de son ami Kojirô qui rêve de devenir à son tour un policier de l'espace. Avec un partenaire juvénile comique, on pouvait redouter le pire mais au final, l'épisode fonctionne bien.

Comme le 15, cet épisode n'est qu'une succession de péripéties sans lien logique avec, en prime, un adversaire final qui sort de nulle part uniquement parce qu'il fallait caser un monstre de la semaine dans l'épisode.

La série entame sa dernière ligne droite quand Gyaban retrouve la trace de son père qu'il doit délivrer avant que Makû ne lui arrache le secret d'une arme redoutable qui leur permettrait de détruire des planètes entières. En prime, le retour de Mimi et de Hunter Killer et la première apparition du futur Sharivan.

Exceptionnellement, il n'y a aucun adversaire à combattre dans cet épisode très émouvant consacré aux tragiques retrouvailles de Gyaban et de son père. Le seul reproche qu'on pourrait lui faire, c'est que le fait que Makû ne se soit jamais aperçu que le secret qu'ils voulaient arracher à Voicer était tatoué sur sa main est quand même un peu gros.

L'épisode final nous offre le combat final opposant Gyaban au duo San Doruba - Kiba, puis à Don Horror, et le retour de Sharivan qui annonce la série suivante. Un seul reproche: on a l'impression que la formation de Sharivan s'est faite en un temps record puisqu'il ne semble s'être écoulé que quelques jours entre le moment où il est emmené sur Bird pour y être soigné et son retour sur Terre. Sans doute aurait-il mieux valu que sa première apparition se fasse quelques épisodes plus tôt pour atténuer cette impression