Convaincue de la culpabilité de Sandra dans le meurtre de son père, sa nièce Carmen offre à Tony et Manu l'argent dont elle a hérité pour abattre la Mafiosa. En garde à vue à la prison Borgo, cette dernière fait le point avec son avocat, Daniel. Pour elle, le plus urgent est d'organiser une entrevue avec sa nièce afin de mettre les choses au clair. Le juge Ravanelli organise une reconstitution du meurtre de Jean-Michel à laquelle participe Sandra. La Mafiosa maintient sa version des faits et, faute de preuves, est finalement laissée libre. Présente lors de la reconstitution, Carmen n'a pas changé d'avis et la croit toujours coupable ; tout comme Quilichini et Damiani qui mettent Tony sur écoute en espérant que Sandra finira par commettre un faux pas compromettant.

Face à Carmen, la Mafiosa continue à clamer son innocence dans le meurtre de Jean-Michel. Appelés par Livia, l'ancienne compagne de Jean-Michel, Quilichini et Damiani débarquent dans la villa et libèrent Sandra… au grand dam de Carmen. Sandra décide de vendre le domaine de Sisco pour s’installer "au village", à Loretto, chez son oncle Orso Paoli. Malgré vingt années de silence et les accusations de meurtre qui pèsent sur elle, Sandra tente de renouer avec sa famille, l'occasion pour elle d'établir de nouvelles alliances…

Après quatre jours de perquisitions et d’interrogatoires, les policiers sont toujours incapables de prouver que Sandra, Tony, Manu, Orso et ses hommes sont impliqués dans le braquage du dépôt de fonds. Mais c’est en auditionnant Pierre-Marie et Christelle, les enfants d’Orso, que Quilichini et Damiani trouvent enfin une piste menant vers Christelle. Quilichini ne supporte pas le fait que Sandra lui a une nouvelle fois glissé entre les doigts et s’en prend au juge Ravanelli.

Sandra prévient Livia qu’elle ne compte pas renoncer aux ferries. Leader des employés grévistes de la société et chef nationaliste corse, Bonafedi suit ces pourparlers de près. Sandra sollicite l’aide de Tony et Manu afin d’intimider Livia qui se décide à alerter la police. Mais Damiani et Quilichini manquent de preuves. Contre l’avis du juge Ravanelli, les inspecteurs proposent à Livia de porter un micro pour piéger Sandra. Les risques sont énormes…

Tony soupçonne Orso d'avoir incendié sa voiture. De son côté, Carmen propose aux nationalistes de leur céder ses parts dans l'affaire des Ferries de Bastia, en échange de l'assassinat de Sandra, Tony, et Manu. L'officier de police Damiani se rapproche de Carmen et tente de la convaincre de mettre fin à ses projets de vengeance. Quilichini continue de surveiller les faits et gestes de Sandra, grâce à une caméra placée devant sa maison.

Damiani veut garder secrète sa relation avec Carmen. Après la fusillade qui a fait plusieurs victimes, Sandra demande au juge Ravanelli de trouver les responsables. Le magistrat confie l'enquête à Damiani. Tony et sa femme essaient en vain d'avoir en enfant. Ils décident de passer des examens à l'hôpital. Pendant ce temps, Quilichini tend une embuscade à Orso. Celui-ci est persuadé qu'il a été agressé par Tony.

Carmen craint de devenir comme celle qu'elle hait le plus au monde, Sandra. Devant le corps des trois nationalistes, la jeune femme avoue à Damiani son alliance avec Bonafedi. Le policier lui conseille de garder son implication secrète. A sa sortie de l'hôpital, Daniel apprend à Sandra la mort du convoyeur de fonds, blessé lors du braquage. Pierre-Marie risque gros. Orso chasse Sandra du domaine et met sur pied un plan désespéré pour faire évader son fils...

Persuadé de connaître l'identité du coupable, Tony fomente un plan pour venger Jean-Luc. Pourtant, tout comme Orso, il espère une réconciliation du clan. Christelle se décide à présenter Manu à sa mère, avec d'autant moins d'appréhension qu'il est considéré comme un membre de la famille depuis sa participation à l'évasion de Pierre-Marie. L'enquête sur la mort de Jean-Luc permet de mettre au jour une deuxième signature ADN...